J’alterne brassin complexe avec starter et brassin pépère avec us05. J’aime le vienna, j’aime le tettnanger mais je n’avais pas encore testé les deux en SMASH.
Résumé
- Brassé le : 18/06/2022
- Embouteillé le : 10/07/2022
- Volume : Brassin 72 L
- Densités : Initiale 1.039 SG / Finale 1.009 SG
- Alcool : 3,9 %
- Amertume : 24 IBU peut être
- Couleur : 10 EBC
Recette
- 100% Weyermann vienna 7 EBC : 11 kg
- FWH Tettnanger 2020 4,7%AA : 108g, 1,5g/L
- Amérisant Tettnanger 2020 4,7%AA : peut être 0g ou 20g, va savoir :D
- Fermentis US05 deux sachets
- Simple décoction 65°C / 78°C : trempe 10 minutes d’ébullition
- Ebullition 70 minutes / évaporation 10% / rendement 72%
- Fermentation 20°C / Garde 15j 5°C
Brassin vite fait pour être vite bu, on part sur une base 100% vienna, simple décoction. Pour le houblonnage, même principe, un FWH et c’est tout*. Et la levure, encore plus de féniantise, 2 sachets de US05 soupoudrés direct au dessus du fermenteur. J’ai gardé 70 minutes d’ébullition et une trempe d’une durée modérée (10 minutes).
(* en fait dans mes notes, je ne retrouve plus si j’ai mis de l’amérisant en petit quantité ou vraiment que du FWH, quel con)
Dégustation
Ca match tellement bien le tettnanger et le vienna, une petite sucrosité résiduelle un peu mielleuse avec le floral doux d’un houblon noble allemand. Une fois de plus, petit regret de la neutralité de l’US05, il faut vraiment que je me trouve une sèche un peu plus expressive. Juste ce qu’il faut de longueur avec peu d’IBU. Seul bémol, le nez un peu trop discret comme on a mis seulement un FWH en guise d’aromatique. Mais la saveur d’houblon est bien présente et on le distingue au nez.
3 kegs et demi, limpidité pas trop mal à froid malgré l’absence de travail sérieux du malt (ce qui aurait allongé le brew day). Le palier de saccharification dans la cuve trempe (avec un bruleur si jamais) m’a permit d’empater plus haut, ce qui se ressent (le thermo de la cuve matière est optimiste de 2°C, donc ces derniers brassins j’empatais très bas, genre 63°C).
16/06/2022 : A la fin du dernier keg, vraiment une belle réussite un peu surprise cette bière : c’est doux, buvabilité excellente, le nez est agréable même si discret, super saveur de malt en bouche avec une longueur assez bluffante vu le taux d’alcool (3,9) et l’amertume (max 25 IBU). Du coup, je l’ai rebrassé quasi pareil sur B61 mais avec une levure sèche typé Kölsch.
Fermentation
- Ensemencement : 19/06/2022 à 1h35, frigo à 21°C, 2 sachets de US05 en direct
- Mesure : 18/06/2022 à 17h00, SG 1.039, densité initiale
- Mesure : 25/06/2022, SG 1.014, atténuation apparente 64,1%
- Mesure : 30/06/2022, SG 1.009, atténuation apparente 76,9%
- Consigne : 30/06/2022 à 19h30, frigo de 21°C vers 12°C
- Consigne : 02/07/2021, frigo de 12°C vers 6°C
- Enfutage : 10/07/2022
Brassage
- 11h00 : go
- 11h22 : concassage ok, 45°C
- empatage dans la cuve trempe
- 11h48 : 66°C 51L (eau chaude 71°C)
- 12h06 : 65°C
- 12h14 : 63°C, réchauffage à 66°C
- 12h29 : 66°C
- 12h46 : 64°C, go trempe ~50%, reste 23L
- 13h15 : ébu trempe épaisse pour 10 minutes
- 13h30 : 75°C, 47L
- 13h45 : filtration
- 13h54 : 30L en cuve ébu, 108g tettnanger
- 14h09 : allumage
- 14h13 : préébu +80L 8,1°B
- 15h00 : ébu
- 16h00 : ébouillantage CC pour 10 minutes
- 16h10 : refroidissement
- 16h25 : go fermenteur
- 16h35 : stop, ~30°C
J’ai brassé un jour de canicule mais j’avais préparé le brassin la veille ce qui m’a fait gagner beaucoup de temps. La préparation était :
- Pesage du grains et mise en attente dans la cuve trempe, je préfère concasser le jours même pendant que l’eau chauffe
- Remplissage de la cuve ébu avec l’eau d’empatage. Comme ça le matin j’allume le gaz en dessous en premier
- Nettoyage du fermenteur et du frigo car sinon en fin de brassin, c’est chiant à faire
- Ptite vérif des pompes et bouteilles de gaz
Photos
La brasserie a encore changée de place, pour quelques brassins seulement car je vais la redéplacer dans une autre dépendance, qui devrait être la définitive (oui oui)
Principal changement, le premier palier se fait dans la cuve trempe (donc pas isolé mais avec un bruleur), ce qui me permet de remonter facilement la température, au cas où. Comme c’est une simple décoction, le premier palier est celui de saccharification. Cela simplifie aussi la première trempe, puisqu’il me suffit d’enlever la partie liquide de la maische et la mettre dans la cuve matière (celle isolée pas chauffée), ainsi je fais une décoction avec une trempe très épaisse car asséchée au max (donc plus de maillard !)
Densité préébu bien bien basse, ce qui m’inquiète mais m’arrange aussi. Donc on y est allé fort sur le début de l’ébu et un peu sur l’évaporation totale.