Brassin 1 : Fermentation, refermentation ... dégustation !!!!

Thursday, June 27, 2013

Suite de l’article sur mon premier brassin. Dans cette partie, on va voir la fermentation secondaire, le refermentation en bouteille et surtout la dégustation !!!

Introduction

Dans le premier article, on aborde le “brassage” d’un kit à base d’extrait de malt. A la fin de l’article, la bière devait commencer sa fermentation. J’ai eu un peu de mal à maintenir un minimum de 20°C car il faisait encore un peu froid mais pas assez pour mettre du chauffage. En tout cas, la première semaine, on a bien entendu bosser les levures !

Fermentation secondaire

En gros la fermentation secondaire est un transfert de cuve afin d’éliminer la couche de levures mortes au fond. La difficulté ici est de ne pas contaminer la binouze pendant le transfert !!! On commence par tout désinfecter au ChemiPro :

On oublie pas de désinfecter le robinet de la cuve où se trouve notre bière :

Il est important de pas trop remuer la binouze pendant le transfert, donc on met tout en place avant :

On vire le barboteur en premier, sinon le contenu va être aspiré dans la cuve :

Et on effectue le transfert en veillant à ne pas trop oxygéner la bière :

On ferme la cuve et on met un barboteur tout propre :

On laisse notre cuve à température ambiante (20 - 25 °C idéalement) pendant une semaine, ça va se remettre à glouglouter. Puis direction le frigo pour une garde de 2 à 4 semaines. Pour le plaisir, on jette un œil au fond de la cuve primaire, il y a un sacré dépôt et ça a pas l’air très digeste :

Embouteillage et refermentation

Une fois que notre ptite binouze a fait sa période de garde au frigo, il est temps de la transférer dans son contenant final (enfin avant votre panse). On va aborder la partie la plus relou (à mon avis) du brassage : le lavage des bouteilles. J’ai pas de photo de cette opération mais en gros j’ai commencé par faire tremper des bouteilles de Fischer (excellente bière !!) avec bouchon mécanique dans de l’eau très chaude avec du liquide vaisselle. Ensuite, je décolle les étiquettes et nettoie l’extérieur avec le coté vert de l’éponge. Avec un goupillon, je frote bien le fond des bouteilles, car comme je les avais pas rincées directement, il y a plein de merde au fond … Je répète cette opération autant de fois que nécessaire pour avoir une bouteille parfaitement propre.

Une fois le nombre de bouteilles nécessaires lavées, on va les désinfecter. A l’aide de mon deuxième seau de fermentation, je trempe les bouteilles deux par deux dans une solution de chemiPro OXI, une fois bien remplient, je les sort et vide. Puis elles vont directement sur un séchoir à bouteilles dans ce genre là :

Avant de soutirer la bière dans les calouches, on va vérifier la densité finale après le travail des levures. Cela permet de vérifier que l’ensemble des sucres ont bien été transformés. La densité doit être autour de 1010 à 20°C :

Pour le moment, notre bière est plate, pas une bulle en vue. Le C02, qui a été créé pendant la fermentation, est expulsé par le barboteur. La refermentation en bouteille est la pour donner des bulles à notre bière en dissolvant le CO2 (car la bouteille est fermée hermétiquement). Pour réactiver la fermentation, on va ajouter une petite dose de sucre. On va préparer un sirop en faisant bouillir puis refroidir 50cl d’eau dans laquelle on va ajouter 6.5g de sucre par litres de bière finaux. Il faut mélanger le sirop dans la cuve sans trop remuer, puis il nous reste à soutirer la binouze dans les bouteilles précédemment lavées :

Quand j’ai soutiré la bière, ça m’a rappelé l’épisode de Futurama où Bender fait sa bière, la Benderbrau :-) En tout cas, après la fermentation secondaire à rendu la bière extrêmement limpide !

Dégustation :-)

Après une semaine de refermentation, on peut placer notre bière au frais et à l’abri de la lumière. Un pti mois plus tard, on peut enfin la déguster ! Déjà on constate un important dépôt au fond, signe que la refermentation a fonctionnée ;-) Hop, on en ouvre une, ça mousse bien et ça sent très bon, miam miam :

Après dégustation, elle me semble beaucoup plus chargée en alcool que prévu, peut être parce que le volume fait un peu moins de 10L. Je note surtout que ça manque de bulles. La mousse est très bien, épaisse et qui tient dans le temps. Mais ça manque de piquant !

Conclusion

De ce brassin, je retiens deux choses : Je dois mettre un peu plus de sucre à l’embouteillage car ma bière manquait de pétillant. Deuxièmement, un brassin représente beaucoup de boulots et je pense qu’on peut brasser deux ou trois fois plus d’un coup pour la même quantité de taff.

Enfin, quel bonheur/quelle satisfaction de faire goûter sa propre bière et d’avoir les avis de ses potos ! L’espace de 10L, j’ai été apérotonome !!!

Références

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